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26 mars 2006

Commentaires

Postel-Vinay

La question de la lutte d'influence en Afrique ne se borne pas, de loin, à l'Europe (avec un rôle éminent de la France, mais aussi du Royaume Uni) et aux Etats Unis : elle implique désormais la Chine, et dans une moindre mesure l'Inde, comme partenaires de première grandeur. La Chine, dont au moins 3 points de croissance dépendent de sa capacité à maîtriser les ressources en matières premières et en énergie, depuis trois ans a une politique d'une extrême activité en Afrique, et particulièrement dans les pays avec ressources pétrolières : +50% de flux d'investissements par an, 900M$ l'an dernier, où elle a dépassé la France, et dépassera bientôt les Etats Unis. L'Inde, où, à titre d'exemple, l'affaire Mittal qui défraie la chronique aurait pu mentionner que ce groupe prend soin d'une intégration verticale pour un accès à une ressource potentiellement de plus en plus rare, et a pour cela, outre ses principales ressources ukrainiennes, d'autres en Afrique...
S'agissant de "l'enlisement" en Côte d'Ivoire, faut-il plus y voir une déficience française, ou une déstabilisation qui n'est pas d'origine principalement intérieure à la Côte d'Ivoire?

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